Skyrock (Caen)

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Il cavale dans la coulée verte. Il saute sur le toit des cuisines du restaurant. Et le voilà ! Hop ! Tire-toi ! Pas question ! Lâche-le ! Non ! Tire-toi ! C’est un flagrant délit ! C’est moi qui l’ai arrêté, j’en fais ce que je veux ! File ! Je peux ? Vas-y ! Voilà ! Moitié-moitié, comme d’habitude. Merci. Où tu vas ? Rendre ma part à sa propriétaire. T’es dingue ? Honnête, c’est tout. Tiens, commissaire. C’est pas si dur de devenir honnête. Tu me laisses le choix ? Tu rends ta part et pas la mienne ? Tu me prends pour un vieux con. Viens ! Non, j’ai mieux à faire. Bonjour, inspecteur Lesbuche. Nous avons retrouvé votre voleur. Déjà ? Hélas, il s’est échappé. Mais nous avons récupéré votre bien. Je dois signer quelque chose ? Si on s’embarque dans les formalités, on n’a pas fini. L’argent va être sous scellés mois à an, et pour le rendre. des fois. tout le monde n’est pas comme moi. C’est comme vous voulez. Non. Ça va, merci ! Je vous en prie, je n’ai fait que mon travail. Au revoir, madame. Tu la connais, la commerçante ? T’étais pas né, mon petit bonhomme. Raconte ! Tu me parles jamais de ton passé. Je me souviens que des tiercés gagnés, j’ai pas la mémoire encombrée. Sous tes airs, t’es un grand pudique. Oh ! J’ai le couplet gagnant ! Oh ! Il va faire un max ! Une bonne surprise ! Un souvenir pour mes vieux jours ! On va arroser, François ! Si ! Si ! Si ! Patronne, remettez ! Dans le car, on a un type qui ressemble à votre voleur. Oui, c’est bien lui. Tu crois en Dieu, toi ? Heuh. oui. sûrement. Et toi ? Parfois, la nuit, entre h et h. T’as toujours du mal à dormir ? Justement ! Ça me permet de penser à Dieu. Et alors ? A ton âge, j’aurais pas mis un rond dessus, c’était du contre . Mais maintenant. Combien ? contre ? N’exagérons rien. La nuit, je pense pas qu’à Dieu. Je pense à toi aussi. Ah bon ? Et alors ? Finalement, je peux pas te donner tort de vouloir changer de vie. Pourquoi devenir comme moi ? Pourquoi tu dis ça ? Regarde-moi ! Tu veux finir comme ça ? Je vis avec une pute. mon univers culturel, c’est Paris Turf. j’ai pas plus d’avenir que de pognon. Alors, il me reste quoi ?