Arverne (Gerzat)

Arverne (Gerzat) Écouter

Arverne (Gerzat) en ligne écouter en direct Radios françaises La qualité et la diffusion en continu.

Jae-sik, tu parles anglais, non ? Viens là, Jae-sik. Pourquoi moi ? Bonjour. Bonjour. Vous allez où ? Vous venez d’où ? D’Allemagne. C’est pour la télé allemande. L’Allemagne. Est-ce que vous êtes. journaliste ? Oui. Je suis journaliste. C’est un journaliste qui vient d’Allemagne pour nous filmer. On va passer aux infos ! Super ! Un homme d’affaires, mon œil ! Fallait dire que vous étiez journaliste ! Il est venu de Séoul en taxi. Applaudissons tous son chauffeur ! De Séoul à ici. Vous allez où ? . ça fait une trotte. On va à l’hôpital. Pour les malades. Je peux vous accompagner ? Oui. Pour l’interviewer. Il veut t’interviewer. Ça y est, t’es une star ! Je me serais lavé le visage si j’avais su. Venez aussi. Mais non ! Il va pas laisser son taxi. Ne vous en faites pas. Je vous suis. Allez. Moi aussi, j’y vais. Suivez-nous. C’est parti ! Au nom de la justice, nous nous battrons Nous vivons ensemble, nous mourrons ensemble Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux Au nom de la justice, nous nous battrons won, c’était trop beau pour être vrai. Citoyens de Gwangju, unissons-nous Citoyens de Gwangju Citoyens de Gwangju Citoyens de Gwangju, unissons-nous Je peux pas prendre le risque d’abîmer ma voiture dans une manif. S’il vous plaît, taxi ! Déposez-moi, monsieur ! Prenez un taxi de Gwangju. C’est un taxi de Séoul. C’est pas vrai. Madame, vous avez de quoi payer ? Qui allez-vous voir à l’hôpital ? Il paraît qu’un garçon qui ressemble à l’un de mes fils a été emmené là-bas après s’être fait briser le cr par un soldat. Il est étudiant et il manifeste ? Non. Il n’est même pas allé au lycée. Mais il n’est pas rentré de la nuit. Il a dû sortir boire des verres avec des copains. Il ne peut pas boire. Les soldats sont devenus fous. Ils frappent et poignardent tous ceux qui passent. J’ai été sergent dans l’armée. Un soldat ne ferait jamais ça. Alors, ce ne sont que des rumeurs ? Bien sûr. Mais alors, où peut-il bien être ? Non, je vous emmènerai nulle part ! Toi, va voir s’ils ont besoin d’aide. Dépêchez-vous, je suis pressé. Ah bon ? Pourquoi ? Vous n’écrivez plus rien dans le journal ! Vous avez du temps libre, vous, les journalistes.

Téléphone:33 04 7323 2828
Email: [email protected]