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Non, non, au Lyceum Theatre ! Je croyais qu’on avait réservé le Winter Garden ? T’as déjà essayé de discuter avec l’organisation Shubert ? C’est un théâtre historique. C’est ici que Liza Minnelli a joué son célèbre Liza With a « Z », mis en scène par le grand Bob Fosse. Si vous écoutez attentivement, vous pouvez entendre le fantôme de Bob Fosse dans les cintres, en train de sniffer des amphètes et de boire du collyre. Dans ce théâtre hanté par les fantômes qui n’ont pas pu en réserver un autre. Dans ce théâtre qui, en gros, est sur la e Avenue. Tant de grands auteurs y ont mis en scène leurs œuvres. Tennessee Williams et sa sœur Serena. Ils étaient rivaux, mais ils s’aimaient. C’est la faute du père. Il les a trop poussés. Je suis d’accord. C’est pas faux. Voilà pourquoi c’est l’endroit parfait pour vous présenter notre nouvelle pièce. Ravi, le rideau. Vous imaginez un spectacle de Broadway qui vous surprendrait en ayant un décor ? Tout ceci a été assemblé à partir de vieux décors de Broadway, sortis d’un entrepôt bizarre de Secaucus, dans le New Jersey. Ils ont tout, là-bas. De vieux accessoires, de vieux costumes, les acteurs de Newsies rassemblés autour d’un feu de poubelle. Ceci est le décor de la reprise, en , de Potins de femmes, mis en scène ici, au Lyceum Theatre. Potins de femmes a été une pièce, un film, puis encore une pièce. L’équivalent, à Broadway, de revenir vivre chez ses parents. Ce mur et cet escalier viennent d’une œuvre classique d’August Wilson. August Wilson, le célèbre auteur afro-américain. Je pourrais vous citer nombre de ses pièces, mais je vais aller là-bas. Et ça, c’est une trappe, en effet. C’est la trappe du décor du Journal d’Anne Frank. À ne pas confondre avec le journal d’Anne Hathaway qu’on a piqué dans son sac pendant les Gotham Awards. Qu’y a-t-il à l’intérieur ? C’est quoi ? Mince alors ! C’est un oreiller, de la pièce de Martin McDonagh, The Pillowman. Que ceux qui sont sur les côtés et ne voient pas, lèvent la main. Alors ce que vous ratez… C’est un oreiller avec des yeux et des bras en tubes de sopalin, compris ? La prochaine fois, achetez vos billets à l’avance ou gagnez plus d’argent. En l’honneur de la pièce de Jean-Paul Sartre, Huis clos, on a installé une pancarte « Clos ». La ville de New York nous informe que c’est dangereux en cas d’incendie. Ceci est un gramophone et une étagère d’une pièce récompensée d’un Tony, une fois encore jouée ici, au Lyceum, Je suis ma propre femme. Une fois, Gil s’est fait passer pour ma propre femme pour embrouiller l’inspecteur qui enquêtait sur le meurtre. J’ai mis une robe. Pourquoi mettre une robe pour un coup de fil ? On ne le saura jamais. Et ça, c’est l’âme de tout le décor. C’est le perron original du Cosby Show. On l’a eu pour une bouchée de pain. Ils nous ont payés pour le prendre. Ils ont dit : « Ce truc porte la poisse, emmenez-le. » Et bien sûr, le dernier élément de ce décor inanimé, c’est vous, le public. Un ramassis de fanas de comédie, de férus de théâtre, et d’enfants dont les parents se sont totalement plantés de pièce. Vous êtes tous rassemblés, à vous demander s’il y aura un entracte. Il n’y en aura pas. Puisque vous êtes au théâtre, voici quelques règles. Règles de base, les téléphones, allumez-les. Répondez à vos appels. Décrochez, envoyez des SMS. Mais si vous envoyez un SMS, faites comme votre père à la synagogue. On a le Wi-Fi gratuit pour tout le monde. Le réseau est « Hôtels Kimpton », le mot de passe est « invité ». Si vous avez des manteaux et des chapeaux, mettez vos affaires où vous voulez. Faites comme un juif ultra-orthodoxe dans un avion. Étalez-vous. Cette chaise est pour ton chapeau, chéri. Peut-être n’avez-vous pas eu le temps de manger une monstruosité à la Guy Fieri avant le spectacle. Mangez dans le théâtre. Mangez pendant la pièce. Même si vous êtes une infirmière jamaïcaine qui a amené son dîner dans un grand Tupperware. Et quand vous ouvrez le couvercle, punaise ! Ça change le pH de la pièce. Peut-être que vous avez amené un bonbon contre votre hypoglycémie. Assurez-vous d’ouvrir le papier très lentement. Dans l’espoir que ça fasse moins de bruit, alors que ça en fait encore plus. Profitez vraiment du bruit pendant que vous déballez votre Swedish Fish, la Lamborghini des bonbons gélifiés. Ou peut-être que vous avez apporté un Werther’s Original, l’alerte danger des caramels. Ceux qui connaissent nos œuvres, ça veut dire œufs, reconnaîtront cette pièce. Elle est plus autobiographique que nos autres pièces. C’est vrai. Oh, Hello. – Oh, Hello. On s’est inspirés de ans de vie. Un premier boulot, un second mariage. Quand on ouvre la porte du taxi sur un cycliste pour protester silencieusement contre le maire, De Blasio. C’est une pièce sur les émotions qui ponctuent nos vies, comme quand on se coince des vitamines dans la gorge et que ça brûle tellement qu’on sèche le mariage de sa fille. J’interprète George Reddington. Oui, il est un peu inspiré de moi. C’est un auteur à succès qui a beaucoup de mal avec le bonbon qu’il mâche. Je joue Gil Stone, un acteur qui vient de se faire engueuler en coulisses pour avoir bougé une chaise dans un théâtre syndiqué. Désolé. Tu sais quoi ? On attrape les souris avec. On aime les traditions du théâtre, on compte les tirer sur notre chapeau ce soir. Par exemple, le coup de fil unilatéral. C’est super. Le coup de fil unilatéral. C’est quand un personnage imite un coup de téléphone, mais répète tout ce qu’on lui dit au téléphone à haute voix pour les autres personnages présents. Il faut un téléphone qu’on n’aurait jamais dans la vie. Voilà. Puis, en tant qu’acteur, faites beaucoup trop de trucs avec le téléphone. Faites-en vraiment des tonnes. Nous vous présentons à présent, le coup de téléphone unilatéral. Ravi, une ambiance dramatique. Allô ? Enchanté, je parie. La police ? C’est qui vous êtes ? Un accident de voiture ? La fille de George ? Sa tête a fini où ça ? Ils parlent de… Je suis au téléphone. D’accord, je lui dirai. Enchanté, je parie. George, mon meilleur ami entre tous. Regarde-moi. J’ai une nouvelle affreuse et horrible, mais c’était un coup de fil unilatéral. Vous êtes trop bêtes.