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Skyrock 92.4 FM Albi

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d’Évelyne se dissipa peu à peu. Marianne et Antoine avaient le temps pour eux. Les mots revenaient. Ils les devinaient sur leurs lèvres avant qu’ils ne soient prononcés. L’ombre de leur amour passé les réchauffait encore. Ils sortaient à nouveau ensemble, avec prudence, au début, comme on se remet à l’eau après avoir frôlé la noyade. Puis ils se couchaient, leurs bras enlacés, leurs corps pressés l’un contre l’autre, sans désir, sans joie. Mais au bout d’un moment, il leur semblait que la fatigue les quittait. Tu nous as déjà beaucoup aidés. C’est sans importance. On ne pourra pas te rembourser tout de suite. Alors ce sont des honoraires. Mon service juridique n’est pas à la hauteur des enjeux. Et si vous n’aviez pas relu mon contrat avec les Anglais Radio Mettons nos talents en commun. Après tout, nous sommes frères. Dominique Radio Merci. Vous, à Paris ? Depuis quelques heures. J’ai accouru pour vous voir. Vous restez quelques jours ? Plus que ça. Vous revenez pour de bon ? Peut-être. Je ne sais pas encore. Londres est un exil. Il est temps qu’il cesse. Vous nous avez manqué. Vous aussi, Marianne. Je me souviens d’une femme, une nuit de printemps. Je me suis dit « C’est une femme comme elle qu’il me faudrait. » Mais elle était avec un autre. Et vous, avec une autre. Solange m’échappait déjà, et je ne le savais pas. Elle non plus. La vie est mal faite. Pourtant, de nous tous, vous êtes le plus libre. Je l’étais. À Londres, j’ai rencontré une femme. Elle avait une petite fille Susan. Je me suis attaché à cette enfant et j’ai décidé de l’adopter, donc, d’épouser la mère. Marianne, avec un autre, auriez-vous pu être plus heureuse ? Je ne sais pas. Peut-être. Êtes-vous fidèle à Antoine ? Oui. Absolument. Même en pensée ? Bonjour. Bonjour. Bonjour, monsieur. Bonjour. Comment allez-vous ? Bien. Ils vous attendent au salon. C’est toi, Camille ? Bonjour. Comment allez-vous ? Bien, merci. Vous allez jouer ensemble, n’est-ce pas ? Bonjour, monsieur. Bonjour, Marie. Ah. Nous allons enfin pouvoir passer à table. Tu viens, Gilbert ? Bonjour, maman. Bonjour. Alors Radio Tiens, Gilbert. C’est une vieille blague qui marche à chaque fois. « Qui marche à chaque fois. » C’est vrai. On ne sait pas raconter à tout le monde. Non. La prochaine. J’y suis passé. J’aime ça pour l’art, mais bon. Je ne cherche pas à tout prix Radio à vendre des tableaux pour vendre des tableaux. C’est imprévisible, surtout. Radiodans la galerie d’art. Elle est venue avec sa petite Radio Elle voulait entrer. Nous sommes entrées et j’ai rencontré Dominique. On est en train de s’installer, avec Elisabeth, dans un petit appartement, au quatrième. Je suis heureux. J’apprends le français à Susan. Elle apprend vite, à cet âge-là. Antoine Radio Marianne Radio Ça, c’est ma tête de petit con ! Tête de petit con Radio Au revoir. Au revoir, monsieur. Monsieur Sauvage ? Montez. M. Géral va vous recevoir. Merci. Vous étiez dans la grande distribution ? Oui. Et chez Devianne ? J’étais chef régional. Je dirigeais magasins. Comment ça s’est passé, à la fin ? Ils m’ont mis sur la touche parce que les chiffres fléchissaient. C’est le jeu. Ils ont de nouvelles têtes à placer. Ils ont bien voulu vous licencier ? Oui. J’ai négocié un bon départ. Je ne me plains pas. C’est toujours ça. C’est jamais facile à vivre. Vous voulez poursuivre dans cette voie, dans la distribution ? Oui, c’est ma passion. Je connais que ça. ans de maison, ans chez Devianne. J’ai pas fait d’études. J’apprends l’anglais, mais je suis nul. C’est pas évident, face à des jeunes. Mais ces métiers, je les connais. OK, je comprends. Je vais demander à mon associé. Ouais. T’as le numéro d’Antoine ? Non, pour un manager. Je t’expliquerai. Ouais. Salut. Alors Radio dites-lui que vous appelez de ma part. Il y aura peut-être des synergies à trouver. Il est très ouvert. OK. En tout cas, merci beaucoup. Bonjour. Bonjour. Est-ce que je peux vous aider ? Non, merci. Je regarde. Si j’ai besoin, je vous le dis. Tout ça, c’est la nouvelle collection. À partir de là ? Oui, tout ce pan de mur. Tu fais du tourisme ? Gerets ! Salut, Jérôme. T’es perdu ? Non. Je fais un tour, comme toi. Ça fait plaisir, de te voir. Ah oui. C’est % cuir synthétique à l’intérieur. Sens. Ben, ça sent le cuir. Non. Avec ta main. Non, cuir synthétique. Ah ouais ! Et la semelle, elle est en élastomère. Je connais pas. Si. Antidérapant. Ah, d’ac. Et là, t’as de la suédine, pour avoir un effet daim. C’est pas Radio Non. Suédine. Tu peux avoir exactement le même modèle avec des dentelures, des perforations, changer les perles Radio Tout changer. Une souplesse de choix incroyable. Et en série ? Oui. Tout est industrialisé. Je veux dire, même les finitions ? Même les reliages. Ils ont des calculateurs invraisemblables. C’est fort. Et pour % moins cher qu’avec une série classique. Et je peux signer une exclusivité. Le mec veut consolider des clients. Allez, à la tienne. Tu rigoles ? À ton projet. Il fait tout le temps ce coup. Mais c’est énorme. Oh, c’est beau ! Non, c’est moche. C’est moi. Oui ! Salut. Salut. Regarde ce que je t’ai apporté. Ça va, David ? Ça va. C’est pas pour le tennis, ça. C’est quoi, alors ? Un polo de ping-pong ? Ben, c’est un truc multisport. C’est pas assez bien pour le tennis ? Ouais, c’est ça. Non, mais n’importe quoi. Mais regarde. Et c’est quoi, ce , derrière ? N’importe quoi. C’est comme à l’ANPE, sauf qu’on est dans un bureau cossu. Il a regardé mon CV, et basta. Il m’a vaguement parlé d’un de ses copains. Qui ça ? Un type. Il m’a filé son numéro. Mais c’est super, ça. Je sais pas. En revanche, j’ai pris une décision. J’ai bien réfléchi. Je pense que je vais créer ma boîte. Mais comment ça ? J’ai de l’expérience. Je connais tout le secteur. Les fournisseurs me respectent. Je vais développer mon enseigne. Il faut savoir forcer son destin. Je veux plus trimer pour les autres. C’est la Mecque de la grande distribution. Je vais attendre ? Non, non. J’en peux plus, de rendre des comptes sur mon âge, mon niveau d’anglais, mes études Radio Là, j’aurai mon business. Je sens que c’est le bon moment. Quel genre de business ? J’ai ma petite idée.