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fin de la guerre, des milliers de POWs allemands sont morts, captifs des Américains, de la faim, de négligence et dans de nombreux cas, assassinés purement et simplement. Avec la capitulation allemande et la menace de représailles contre les POWs alliés entièrement effacée, le nombre de morts dans les camps de concentration américains augmenta de façon spectaculaire. Alors que des dizaines de milliers moururent de faim et de soif, des centaines de milliers d’autres périrent à cause du surpeuplement et de maladies. Un prisonnier allemand C’était incompréhensible pour moi que nous pussions tenir debout pendant des jours et des jours sans nous asseoir, sans nous coucher, là, debout, totalement trempés. Durant la journée nous marchions, blottis tous ensemble pour essayer de se réchauffer un peu les uns, les autres. Les latrines étaient simplement des rondins posés par-dessus des fosses à côté des clôtures. Pour dormir tout ce que l’on pouvait faire s’était creuser un trou dans la terre avec nos mains, et s’y tenir ensemble côte à côte. Parce qu’ils étaient malades, les hommes devaient déféquer sur le sol. Très vite, beaucoup d’entre nous devinrent trop faibles pour enlever nos pantalons avant, donc nos vêtements étaient infectés, de même que la boue sur laquelle nous devions marcher, s’asseoir et se coucher. Il n’y avait pas du tout d’eau au début, mis à part la pluie. Durant pratiquement toute la journée nous n’avions rien à manger. Après nous recevions une petite ration K. Je pouvais voir, d’après le contenant, qu’ils nous donnaient un dixième des rations qu’ils donnaient à leurs propres hommes. Je me suis plaint auprès d’un Commandant du camp américain, qu’il ne respectait pas la Convention de Genève, il m’a simplement dit Oubliez la Convention, vous n’avez aucun droit. » En l’espace de quelques jours, certains des hommes qui étaient entrés en bonne santé dans les camps étaient morts. J’ai vu nos hommes traînant beaucoup de cadavres vers la porte du camp, où ils étaient jetés en vrac les uns sur les autres dans des camions qui les emmenaient.» Comme si leur sort n’était pas assez horrible, les prisonniers devenaient à l’occasion la cible de gardes ivres qui pulvérisaient le camp avec leur mitrailleuse. Dans une des enceintes, des gardes amusés formèrent des lignes et bâtirent les prisonniers avec des matraques et des bâtons alors qu’ils courraient pour aller chercher leurs rations dérisoires. Dans un autre camp de hommes, dix à trente corps étaient retirés chaque jour. Les prisonniers qui ne succombaient pas à la faim ou à la maladie mourraient souvent de soif. Plusieurs hommes furent obligés de boire leur propre urine, même si un ruisseau coulait à quelques mètres de leur clôture. Il n’y avait aucun manque de nourriture ou d’abri parmi les Alliés victorieux. En fait, les dépôts d’approvisionnement américains sur place étaient plein à craquer. Au lieu de laisser filtrer ne serait-ce qu’un tout petit peu de cette abondance, vers les enceintes, le régime de famine fut encore plus accentué. En pleine vue de certains des camps, les Américains brûlaient sadiquement la nourriture qu’ils ne pouvaient pas consommer eux-mêmes. Les civils des villes et villages à proximité eux-mêmes affamés étaient empêchés par les hommes armés de faire passer leur maigre pitance à travers les clôtures des prisonniers. Horrifiée par le massacre secret, silencieux, la Croix Rouge Internationale, qui disposait de plus de tonnes de nourriture entreposée en Suisse, tenta d’interférer. Cependant, quand deux trains remplis de provisions arrivèrent aux camps, ils furent renvoyés par les Officiers américains. De nombreuses personnes ne trouvèrent aucune justification, que ce soit, dans le massacre de prisonniers sans défense, surtout depuis que le gouvernement allemand s’était aligné à la Convention de Genève, comme un Américain l’a dit Cela me va comme un gant ». La Croix Rouge a indiqué que % des prisonniers de guerre américains en Allemagne avaient survécu et étaient sur le chemin du retour. Néanmoins, le programme meurtrier de Eisenhower continua sur un rythme soutenu. Certains généraux honnêtes comme le Général Patton, se sont opposés à ces mesures meurtrières. Mais Eisenhower les rejetait vite. Tout en continuant de refuser l’accès aux camps à la Croix Rouge et autres organisations humanitaires, Eisenhower insistait auprès de ses commandants de camps sur la nécessité de garder le secret. Afin d’éviter que les détails horribles n’atteignent le monde extérieur et détourner l’attention de ceux qui avaient déjà transpercés, des contre-rumeurs étaient véhiculées, qui indiquaient que, loin d’avoir maltraités et assassinés des prisonniers, les commandants de camps, en fait, repoussaient les Allemands libérés qui essayaient de revenir en passant sous les clôtures pour de la nourriture et un abri. Contrairement à son homologue capitaliste, les Communistes soviétiques ont fait peu d’efforts pour cacher leurs crimes. Des centaines de milliers d’Allemands ont peiné dans les forêts et les mines de Sibérie. Les captifs étaient des esclaves, purement et simplement et aucune action ne fut entreprise pour cacher ce fait. Pour les Allemands esclaves, hommes et femmes, les chances de survie dans les Goulags soviétiques étaient encore plus minces que d’échapper aux camps de la mort américains. Un voyage en Sibérie équivalait à une condamnation à mort. Le peu de nourriture que les esclaves recevaient était juste suffisant pour leur donner un peu de force et les faire travailler jusqu’à la mort. La même chose peut être dite à propos des esclaves allemands retenus par les Français. En fin de compte, pas moins de prisonniers allemands sont morts dans les camps de la mort américains et français. En effet, les récentes estimations placent le nombre de morts à plus de , million. Et ainsi, en temps de »paix », Eisenhower a assassiné au moins dix fois plus de soldats allemands qu’il n’en fut tués sur tout le front de l’Ouest durant toute la guerre. Avec la Wehrmacht autrefois puissante, désormais désarmée et réduite à l’esclavage et avec leurs dirigeants, soit morts, soit